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Le respect de la biodiversité est l’un de nos enjeux prioritaires. En effet, nos sites de stockage et notre réseau de plus de 5 000 km de canalisations engendrent autant de servitudes et des installations concentrées réparties sur le territoire. C’est donc autant d’emprise au sol. Il peut générer des perturbations des écosystèmes naturels lors des phases de travaux ou d’exploitation. Nous avons donc inscrit la biodiversité dans le cadre de notre politique environnementale et sociétale. Tout comme nous avons signé une Charte de la biodiversité.
Conformément à la réglementation, chacun de nos dossiers de demande d’autorisation de projets déposés prend en compte les questions de biodiversité. Nous initions des études environnementales dès les phases préliminaires des projets, afin d’aménager un tracé final de moindre impact. Une démarche qui se décline au travers de l’approche ÉVITER-RÉDUIRE-COMPENSER :
Dès la phase d’étude, nous cartographions les enjeux faune/flore de la zone géographique dans laquelle pourrait s’inscrire le projet, pour mieux les éviter.
Nous travaillons des modalités de réduction des impacts en phase chantier.
Nous compensons les impacts résiduels s’il y a lieu.
Des suivis post-chantier nous permettent de vérifier que les milieux cicatrisent bien et que “la nature reprend ses droits" au niveau de l'emprise des travaux.
Par ailleurs, l’une de nos spécificités exige une compétence particulière : nous gérons des espaces de compensation écologique, dont 140 hectares de forêt. Le suivi de ces zones est mené en totale autonomie, sans appel à un gestionnaire extérieur, et fait l'objet d'échanges réguliers dans un climat de confiance avec l'Administration. Notre démarche de compensation permet ainsi de :
de contrebalancer des atteintes résiduelles sur les espèces protégées ou leurs habitats,
de restaurer et développer des éléments de biodiversité,
de mettre en place un suivi par plusieurs spécialistes des espèces ciblées tout au long de l’année, pour apprécier leur évolution et les objectifs de restauration.
Les bandes de terre au-dessus de nos canalisations sont des servitudes balisées, dont Teréga doit veiller à l’intégrité afin de prévenir les accidents. Sur ces zones, nous avons mis en place des règles d’entretien qui tiennent compte de la biodiversité. Ainsi, nous n’utilisons pas de produits phytosanitaires. L’entretien est effectué de façon mécanique et de préférence à l’automne pour limiter l’impact sur la biodiversité. Par ailleurs, les bornes permettant de repérer les servitudes sont peu à peu remplacées par des balises, ce qui permet de réduire la fréquence de passage pour l’entretien. Pour aller plus loin, nous étudions aussi des solutions afin de limiter l’usage de produits phytosanitaires dans l’entretien de la végétation sur nos sites industriels. En 2020, un test d’éco pâturage a par exemple débuté sur la station de compression de Sauveterre de Guyenne.
En parallèle, nous effectuons des études sur l’intérêt des servitudes au-dessus des canalisations en tant que vecteurs de biodiversité (corridors de déplacement, zones refuge favorables au développement d’espèces protégées). Sur ce sujet, Teréga participe à des appels à projets de recherche dans le cadre d’ITTECOP avec les membres du CIL&B, l’Office Français de la Biodiversité, la Fondation pour la recherche sur la biodiversité, l’ADEME, l’IENE et KHEOPS.
Notre approche de la biodiversité passe par l’acquisition de connaissances sur notre territoire, pour étendre les inventaires faune/flore du réseau existant. Cela se concrétise par un partenariat avec les Conservatoires d’Espaces Naturels (CEN) de Nouvelle Aquitaine et d’Occitanie. L’objectif :
orienter les pratiques d’entretien de servitudes,
différencier la gestion des espaces naturels en fonction de la sensibilité des milieux.
De notre côté, nous contribuons à l’inventaire du patrimoine naturel national, en mettant à disposition nos données brutes sur la biodiversité. Celles-ci sont récoltées à l’occasion des études que nous menons avant chantier dans le cadre de projets soumis à une étude d’impact sur l’environnement.
Notre engagement dans la sauvegarde et la valorisation du patrimoine végétal local s’exprime aussi à travers différents projets :
depuis 2015, une Convention signée avec le Conservatoire Végétal Régional d’Aquitaine (CVRA) vise à mettre en place un verger d’environ 2 hectares constitué d’espèces régionales,
la participation, au développement national des labels « Végétal Local » et « Vraies Messicoles », piloté par la Fédération des Conservatoires Botaniques Nationaux (FCBN), pour permettre l’utilisation de semences ou de plants d’origines certifiées locales.
Pour améliorer nos pratiques, nous avons rejoint des groupes de travail et des comités. En particulier, Teréga est membre du Club Infrastructures Linéaires et Biodiversité (CIL&B) qui regroupe également des correspondants biodiversité de RTE, GRTgaz, ASFA, EDF, Eiffage, Enedis, Lisea, SNCF, VNF.
En devenant signataire de la Charte Entreprises Engagées pour la Nature (Act4Nature France) en 2019, nous avons entériné notre engagement en faveur de la préservation de la biodiversité. Cette initiative est portée par l’Office français de la Biodiversité (OFB). Elle vient remplacer la Stratégie Nationale en faveur de la biodiversité (SNB), pour laquelle notre implication était reconnue depuis 2014 par le ministère de la Transition écologique et solidaire. Désormais, ce sont dix principes communs que nous respectons par des actions individuelles spécifiques, pertinentes et mesurables, parmi lesquels :
la préservation de la biodiversité dans la stratégie d’entreprise,
le dialogue avec ces parties prenantes,
l’application systématique de la méthodologie « Éviter-Réduire-Compenser »,
le partenariat avec des experts d’associations environnementales locales…