Pour Teréga, gérer l’impact environnemental de ses activités est une priorité

Notre conception de la gestion des impacts de l’activité repose sur la prise en compte des enjeux environnementaux à chaque étape, dès les phases préliminaires d’un projet mais aussi dans l’exploitation de nos installations. Ainsi, dès la phase d’avant chantier puis lors de l’exploitation de nos installations, nous intégrons les aspects environnementaux dans le strict respect de l’application :

• de la réglementation ;

• des normes ;

• des standards ;

• des procédures internes. 

Nous sommes sans cesse en quête de nouvelles solutions vertueuses.

Avant de mettre en place une bonne gestion et valorisation de ses déchets, le Groupe cherche avant tout à limiter au maximum ces derniers. Au niveau des machines à café, par exemple, un projet “zéro gobelet jetable” a été mis en place en 2020 au siège social.
Concernant les déchets produits au sein du Groupe, un tri sélectif est en vigueur afin de garantir une bonne gestion dans la chaîne de tri et Teréga œuvre pour trouver les meilleures filières de traitement agréées.

L’objectif étant de favoriser la valorisation et le recyclage, l’implication du personnel et des entreprises intervenantes est indispensable pour une bonne gestion des déchets. En ce sens, le personnel est sensibilisé au tri sélectif et aux éco-gestes pour limiter leur production de déchets.

Enfin, une organisation interne avec des relais sur les différents sites est en place pour assurer la gestion quotidienne des déchets facilitant ainsi les process internes des salariés et collaborateurs autour du traitement des déchets.

Dans notre volonté d’exemplarité, nous avons mis en œuvre des actions pour réduire le niveau sonore de nos installations. Pour cela, nous avons fait appel à des professionnels de l’acoustique afin d’étudier et de mettre en place des solutions qui ont fait leurs preuves. Nous avons par exemple installé des silencieux sur les cheminées des stations de compression de Sauveterre et Lussagnet.

Pour pouvoir opérer une gestion des sols pollués efficiente, il est indispensable de connaître l’état de nos sols. Dès 2009, nous avons entrepris une campagne d’analyse des sols systématique, même si aucune réglementation n’impose cette obligation. Elle a permis d’identifier les zones polluées et de mettre en œuvre des opérations de dépollution. Des solutions de traitement innovantes, comme la valorisation de la matière des terres excavées en cimenterie, ont été adoptées.

Dans le cadre de notre système de management de l’environnement, certifié ISO 14001, nous menons aussi des actions pour contrôler et maîtriser la qualité des eaux et des sols. Des prescriptions précises sont donc diffusées auprès des entreprises intervenantes et des exploitants. Notre volonté est de maîtriser tout risque de déversement à travers diverses mesures comme :

• stockage de produits chimiques sur rétention ;

• kit antipollution sur les sites et dans les engins de chantier ;

• sensibilisation des personnels internes et des équipes intervenantes sur les chantiers ;

• réalisation d’exercice de mise en œuvre des kits antipollution ;

• signalement de tout déversement de produit ou découverte de pollution ancienne et mise en place de traitement adéquat.

Teréga a mis en place un programme d’autosurveillance environnementale sur ses Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE).

Cette autosurveillance qui constitue un maillon essentiel dans la maîtrise des rejets et la prévention des pollutions, a 2 objectifs principaux, à savoir :

• veiller à la bonne maîtrise des procédés et identifier des dérives, le cas échéant, pour les corriger le plus rapidement possible ;

• s’assurer du respect des caractéristiques des émissions par rapport à des valeurs limites fixées réglementairement.

Pour ce faire, Teréga s’appuie sur les compétences de laboratoires agréés afin de réaliser des analyses périodiques des effluents suivants :

• émissions atmosphériques sur ses installations de combustion (ex de paramètres suivis : NOx, SOx, poussières, etc.) ;

• l’eau de process après traitement et avant rejet en milieu naturel sur le centre de stockage de Lussagnet.

Ces résultats sont par la suite communiqués à l’Administration (DREAL).

Nos stockages de gaz, à Lussagnet et Izaute, se situent à environ 500 m de profondeur, dans une couche géologique aquifère (roche poreuse imprégnée d’eau) dite « réservoir ». Nous surveillons donc en continu les effets de nos activités de stockage de gaz sur la nappe, en nous appuyant notamment sur les compétences du service Géosciences.

Notre procédure prévoit notamment de suivre :

• la pression du réservoir (dans la zone occupée par le gaz) et des couches supérieures ;

• la pression dans l’aquifère (autour de la zone en gaz) ;

• la qualité des eaux et la qualité du gaz.

Pour comprendre tous ces phénomènes, nous réalisons : 

• des travaux de surveillance ;

• des travaux de recherche sur l’hydrogéologie régionale avec le BRGM et l’agence de l’eau Adour-Garonne (projet GAIA) ;

• des travaux de recherche sur l’impact chimique et biologique du gaz sur la nappe, en particulier avec l’Université de Pau et des Pays de l’Adour (UPPA).

Nous transmettons mensuellement à la DREAL les chroniques de pression et de stock de gaz ainsi que le suivi du niveau de la nappe (en périphérie des stockages) et dans la couverture des stockages.

De plus, une fois par an, nous envoyons également : 

• une synthèse des travaux réalisés (surface et subsurface) ;

• un bilan des campagnes de soutirage et d’injection ;

• un bilan du monitoring des pressions (couverture et nappe/réservoir).

En complément, un bilan de la qualité de l’eau et de l’état chimique de la nappe est réalisé sur 17 points de contrôle, situés en périphérie de nos stockages. L’objectif est de contrôler la qualité de l’eau et de montrer l’absence de transfert d’espèces chimiques présentes dans le gaz.