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Pour favoriser l’émergence d’une mobilité durable et plus respectueuse de l’environnement, la France a fixé un objectif clair : 0 voiture neuve au diesel ou à l’essence dès 2040. Pour y parvenir, des alternatives aux carburants traditionnels émergent. Parmi elles, le Gaz Naturel Véhicule (GNV) et sa version renouvelable, le bioGNV, offrent des perspectives intéressantes pour la décarbonation de la mobilité et l’économie circulaire.
Le Gaz Naturel Véhicule (GNV) est une option intéressante pour remplacer les carburants traditionnels. Il consiste à alimenter les véhicules en gaz naturel, une énergie déjà utilisée pour nos usages domestiques. Ce carburant alternatif a un impact réduit sur l’environnement car il n’émet presque pas de particules fines et ses émissions d’oxydes d’azote (NOx) sont deux fois inférieures à la norme Euro VI.
Le bioGNV va plus loin. Le gaz naturel, qui est une énergie fossile, est ici remplacé par du biométhane, un biogaz renouvelable, produit par fermentation de déchets organiques d’origine agricole, industrielle ou ménagère. Ce carburant vert est produit localement et présente un bilan carbone exemplaire. En effet, outre des émissions de gaz à effet de serre quasiment nulles, le bioGNV n’émet ni NOx, ni fumées noires.
Le bioGNV, comme le GNV, peut se présenter sous forme comprimée (bioGNC) ou liquéfiée (bioGNL). La forme comprimée est aujourd’hui la plus utilisée dans les voitures ou les poids lourds. La forme liquéfiée, même si elle permet d’emmagasiner de plus grandes quantités d’énergies, engendre des contraintes techniques plus fortes. Son usage est donc aujourd’hui plutôt dédié à des sites industriels.
Rouler au bioGNV présente plusieurs atouts écologiques et pratiques pour les utilisateurs :
moins de pollution (particules fines, oxydes d’azote…) et d'émissions de CO2,
moins de pertes au remplissage du réservoir,
moins de bruit, un avantage notamment pour les trajets en ville,
une autonomie bien adaptée aux trajets urbains et régionaux,
une disponibilité locale,
une circulation sans restriction lors des pics de pollution, notamment dans les Zones à Faibles Émissions de plus en plus fréquentes au cœur des villes.
Par ailleurs, la production de biométhane joue un rôle important pour les territoires. En plus de réduire les gaz à effet de serre, elle contribue à une meilleure gestion des déchets et à la pérennisation de l’agriculture. Les agriculteurs peuvent ainsi récupérer le résidu de la méthanisation, appelé digestat, et l’utiliser comme engrais renouvelable, en remplacement des engrais chimiques.
Et comme le biométhane est une énergie produite et consommée localement, il permet la création d’emplois non délocalisables. Les territoires deviennent ainsi acteurs d’une économie circulaire et vertueuse.
Le développement de la filière biométhane et du bioGNV est important pour assurer une transition énergétique favorable à l’économie des territoires. Cette approche globale s’inscrit totalement dans notre ADN historique et stratégique. Notre mission, en tant qu’opérateur de réseaux gaziers, est de faciliter l’évolution des usages locaux vers des énergies renouvelables et décarbonées, et ainsi d’atteindre les objectifs de la loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) : 15% d’énergies renouvelables dans les transports d’ici 2030.
C’est pourquoi nous favorisons, dans le grand Sud-Ouest, la création d’unités de méthanisation et de stations GNV/BioGNV. Pour cela, nous accompagnons les porteurs de projets dans leurs démarches, jusqu’au raccordement à notre réseau.
Nous nous engageons également au niveau de notre entreprise. Nous avons ainsi inauguré en 2021 la première station bioGNV privée de Teréga sur notre siège social, à Pau. Celle-ci permet d’alimenter notre flotte de véhicules roulant au GNV.