La Dorsale hydrogène européenne, c'est quoi ?

Initialement présentée en 2020, l’EHB qui doit interconnecter les réseaux d’hydrogène de la péninsule ibérique au nord de l’Europe, a mis à jour sa vision en 2022 pour atteindre les objectifs du plan européen “REPowerEU”. Ce dernier prévoit 15 millions de tonnes (Mt) supplémentaires d'hydrogène renouvelable en plus des 5,6 Mt prévues dans le cadre du paquet législatif “Fit for 55”.

D’ici 2030, celle-ci augure la disponibilité de 5 corridors paneuropéens d'approvisionnement et d'importation d'hydrogène sur un réseau de près de 28 000 km de canalisations reconverties, reliant pôles industriels, ports et vallées de l’hydrogène aux régions à forte demande. L’initiative met notamment en lumière l’importance d’une infrastructure hydrogène reliant la France aux potentiels de productions d’hydrogène ibériques à des coûts compétitifs.

À horizon 2040, l’objectif est de déployer un réseau de plus de 53 000 km de canalisations, reliant 28 pays européens. Ce dernier sera constitué à 60 % de canalisations reconverties et à 40 % de nouvelles canalisations dédiées, pour un investissement total estimé entre 80 et 143 milliards d’euros.
Transporter de l’hydrogène sur 1 000 km par l’EHB terrestre coûterait en moyenne de 0,11 à 0,21 € par kg d'H2, faisant de la Dorsale l'option la plus rentable pour le transport du vecteur à grande échelle et sur de longues distances.

Cette dernière s'inscrit donc pleinement dans l’ambition de neutralité carbone en Europe avec laquelle Teréga s'aligne.