Carburants : lequel choisir pour décarboner sa mobilité ?

40% des émissions de CO₂ françaises proviennent de la mobilité, dont 30% pour le trafic routier. Décarboner ce secteur est un impératif qui permettra de répondre aux objectifs de la Loi de transition énergétique pour la croissance verte, de s'aligner sur les stratégies européennes comme Fit for 55, qui visent à réduire les émissions nettes de gaz à effet de serre d'au moins 55% d'ici 2030, et finalement d'atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.

Afin de contribuer de manière efficiente à la transition énergétique, il est possible de choisir une mobilité plus durable, en utilisant notamment des carburants bas-carbone, comme les gaz renouvelables et l’électricité verte.

Le Gaz Naturel Véhicule (GNV) et sa version renouvelable le bioGNV, composé de biométhane, offrent d'excellentes alternatives aux carburants traditionnels.

Lea GNV, déjà disponible dans de nombreuses stations, présente de nombreux avantages :

• des émissions de particules fines quasiment nulles ;

• des émissions de NOx deux fois inférieures à la norme Euro VI ;

• une autonomie allant jusqu’à 400 km pour un véhicule léger et jusqu’à 800 km pour un poids lourd ;

• un ravitaillement à la pompe aussi rapide qu’avec le diesel ou l’essence ;

• un prix en moyenne 20 à 30 % moins élevé que celui du diesel ;

• l'attribution de la vignette Crit'air niveau 1, donnant accès aux centres urbains et aux zones à faibles émissions (ZFE) ;

• un grand confort de conduite, avec notamment un niveau sonore réduit de moitié comparé aux moteurs diesel.

L’accélération de la production de biométhane par différents procédés - méthanisation, méthanation ou gazéification - ouvre aujourd'hui la voie à une montée en puissance du bioGNV. Il permettra d'aller encore plus loin dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre, en divisant au moins par quatre les émissions de CO2, NOx et particules fines. Le développement du biométhane pour la mobilité est notamment appelé par les fédérations des transporteurs routiers et collectifs.

Enfin, des véhicules GNV/bioGNV, sont disponibles à des prix compétitifs : véhicules légers, camions, bus, benne à ordures ménagères... Il est également possible de convertir au GNV/bioGNV des véhicules thermiques déjà en circulation, c'est ce qu'on appelle le retrofit.

La disponibilité des stations d'avitaillement permettant d'alimenter les véhicules GNV est indispensable à l'essor d'une mobilité bas-carbone. On en compte actuellement près de 300 sur le territoire national et l’objectif visé est d'une station publique tous les 150 km en 2025. Engagé de longue date dans cette dynamique, Teréga œuvre à renforcer ce maillage dans le sud-ouest de la France et accompagne les acteurs publics et privés dans leurs projets de stations GNV/bioGNV. Le Groupe propose notamment le raccordement à son réseau de transport de gaz : sa haute pression (45 bars en moyenne) divise par deux les coûts électriques de compression. Ce raccordement pourrait ainsi générer en 10 à 12 ans une économie équivalente au coût de la station elle-même (hors génie civil).

Teréga soutient également l'essor de la filière bioGNV en aidant les producteurs de biométhane à se raccorder à son réseau de gaz. Un soutien précieux pour les porteurs de projets, qui bénéficient de l'expertise du Groupe aussi bien sur le plan technique que dans les relations avec les parties prenantes et les riverains des installations.