Teréga accélère vers les énergies d'avenir

Malgré une instabilité géopolitique et climatique persistante, Teréga, premier opérateur français indépendant d’infrastructures gazières, affiche un chiffre d’affaires de 494M€ (hors équilibrage et congestion) soit +0,4% par rapport à 2022. Son résultat net, pour l’année 2023, est de 97M€ (+2%/2022) et le montant de ses investissements s’élève à 174M€ (+7%/2022), deux indicateurs en progression qui confirment la solidité du modèle de Teréga.

Résolument engagé en faveur de la RSE, Teréga intègre le développement durable au cœur de sa stratégie et de sa gouvernance. Son conseil d'administration et son équipe dirigeante portent une attention particulière aux impacts sociaux, sociétaux et environnementaux de ses activités. Depuis 2017, Teréga a réduit de 31% les émissions directes de GES (scope 1) et indirectes liées à l’énergie (scope 2). En y intégrant le scope 3, l’objectif de réduction de l’empreinte carbone est de 30% à l’horizon 2030 par rapport à 2021.

En 2023, le réseau gazier français et européen a su s’adapter pour garantir la sécurité d’approvisionnement pendant l’hiver, dans un nouveau schéma de flux, notamment du sud vers le nord. 

Teréga a poursuivi l’accompagnement du développement du biométhane avec notamment le raccordement de l’unité de méthanisation d’AgriEnergie (Gironde), le soutien au projet Trifyl qui couvre jusqu’à 10% des besoins en gaz domestique du Tarn tout en révolutionnant la gestion des déchets, et à BioBéarn, la plus grande unité de méthanisation de France, contribuant à l’objectif de 100% de gaz vert en 2050 fixé par la région Nouvelle-Aquitaine.

En 2023, les projets de décarbonation portés par Teréga ont reçu un soutien important comme l’ont démontré les résultats de l’AMI (Appel à manifestation d’intérêt) visant à recueillir les besoins des acteurs régionaux. Par ailleurs, aux niveaux national et européen en matière de transport et de stockage d’H2 et de CO2, les deux projets majeurs H2med et Pycasso, dans lesquels Teréga est partenaire, ont obtenu le statut PIC (Projet d’intérêt commun).

Les avancées d’H2med ont été significatives : ce projet s’est imposé comme le premier corridor d’hydrogène vert pour approvisionner l’Allemagne, une étape essentielle dans la réalisation du plan européen REPowerEU.

De même, avec HySoW, projet de transport et de stockage d’hydrogène dans le Sud-Ouest de la France, Teréga affirme son rôle d’accélérateur majeur du développement de l’H2 dans les territoires. Au cœur de l’Occitanie et de la Nouvelle-Aquitaine, ce projet d’infrastructures doit permettre de sécuriser les approvisionnements en énergie.

Au 1er mai 2024, une nouvelle Business Unit dédiée au CO2, dirigée par Antoine Charbonnier, vient s’ajouter aux Business Units Biométhane & Mobilité Gaz, Hydrogène et Multi-Énergies et Digital.

Par ailleurs, avec sa filiale Teréga Solutions, le Groupe œuvre au quotidien pour favoriser le développement des infrastructures dédiées aux nouveaux gaz et créer des systèmes unifiés et connectés qui permettront de consommer moins et mieux dans les écosystèmes industriels.

À titre d’exemple, 2023 a été une année très riche grâce à la signature de partenariats structurants, notamment avec Solagro, pour développer des projets de méthanisation, et PHARE 2, pour faire de l’aéroport Toulouse-Blagnac l’un des premiers hubs pilotes d’hydrogène en Europe.

Enfin, cette année signe également le début du plan GAÏA 2035 qui doit permettre à Teréga à l’horizon 2050 de devenir un hub régional 100% décarboné d’énergies d’avenir. Reposant sur trois piliers stratégiques : le premier vise à sécuriser et adapter les infrastructures existantes aux besoins émergents, et à valoriser le biométhane, le second à développer des solutions pour l’H2 et le CO2, et enfin le troisième à promouvoir l’efficacité et l’excellence. Gaïa 2035 répond ainsi aux nouveaux enjeux sectoriels et saisit les opportunités liées à la transition énergétique.

Teréga dévoile les résultats de son 4ème baromètre exclusif réalisé en partenariat avec Harris Interactive, depuis 2021.

L'énergie, un poste de dépense sous surveillance pour les ménages français

La progression constante des factures d'énergie en 2023 a touché plus de huit Français sur dix, une tendance qui devrait se poursuivre en 2024. Cette hausse a encouragé 87% des ménages à faire des économies d'énergie, principalement pour des raisons budgétaires (88%) bien que les motivations environnementales restent significatives (72%). Cette nouvelle édition révèle que la pression financière demeure le moteur principal de ces changements de comportement, soulignant la nécessité de mettre en place des aides et concevoir des solutions énergétiques plus abordables.

L'hydrogène : une énergie d'avenir soutenue par les Français…

Une majorité de Français voit dans l'hydrogène une alternative énergétique propre et viable, et en a une image positive (82%). Ils la perçoivent comme une ressource qui peut être produite localement (87%), utile pour diminuer les émissions de carbone (81%) et renouvelable (81%). Cependant, cette étude souligne un manque d'investissement public en la matière, malgré des attentes élevées concernant son rôle futur dans l'industrie et les transports. Cette divergence soulève des questions quant à la stratégie nationale et à l'engagement de la France envers l'hydrogène comme pilier de la transition énergétique.

L’hydrogène et l’industrie : une révolution énergétique attendue

L’enthousiasme des Français interrogés s’exprime à travers des attentes précises dans le secteur industriel : une large majorité des sondés, 83%, souhaitent que l’hydrogène soit davantage utilisé comme matière première dans l’industrie. Ils sont 66% à estimer que cette utilisation sera une réalité d’ici 2050, témoignant d’un optimisme marqué quant au rôle de cette énergie dans la transformation industrielle du pays.

Des attentes fortes mêlées à un optimisme prudent pour les énergies renouvelables

Malgré une meilleure connaissance des énergies renouvelables et bas carbone, 42% des personnes interrogées estiment que leur représentation dans le mix énergétique français est encore insuffisante. L'engagement pour une transition énergétique est jugé trop timide, particulièrement dans les domaines de la rénovation énergétique et de l'investissement dans les énergies nouvelles. Néanmoins, les Français restent globalement optimistes quant à la possibilité d’un avenir décarboné, avec une attente forte pour éliminer les énergies fossiles d'ici 2050, surtout dans les transports et le logement.