Teréga
Teréga s'engage pour la mixité des métiers techniques et technologiques

Teréga s'engage pour la mixité des métiers techniques et technologiques

Convaincu de la nécessité d'offrir à toutes et tous les mêmes opportunités d’évolution et d’épanouissement professionnels, Teréga est partenaire de l'association Elles bougent qui vise à susciter des vocations féminines pour les métiers d'ingénieurs dans les secteurs industriels, notamment celui des énergies.

Un enjeu de société

En 2022, seulement 26% de femmes occupaient des postes d'ingénieures et de cadres techniques de l’Industrie, des métiers pourtant au cœur de la transition énergétique. Aujourd'hui, ce secteur en plein essor et porteur de sens reste essentiellement masculin. Afin d'encourager les femmes à prendre pleinement leur place dans ces métiers, Teréga s'engage depuis 2019 aux côtés de l'association Elles bougent. Les 13 Marraines Teréga, ingénieures et techniciennes, vont ainsi à la rencontre de collégiennes, lycéennes et étudiantes pour partager leur expérience et inspirer des vocations.

Chiffres clés Elles bougent

Depuis 2006 :

10 650

marraines

11 700

étudiantes qui témoignent de leurs parcours auprès des plus jeunes

1 700

collèges et lycées participants

Amélie Marchand

Responsable du service Conduite opérationnelle chantiers et Marraine Teréga pour l'association Elles bougent

Quel est votre parcours et comment êtes-vous devenue Marraine ?

Amélie Marchand : Après un cursus universitaire et une première expérience dans l'HSE (hygiène, sécurité et environnement), je suis aujourd'hui responsable d'un service qui supervise les travaux de projets d’infrastructure de Teréga. De culture scientifique, parent d’élève et maman d'une jeune fille, j'ai immédiatement apprécié la démarche de Elles bougent  lorsque je l'ai découverte chez Teréga en 2022 et j'ai souhaité y contribuer.

Quels sont les objectifs du partenariat entre

AM : Elles bougent cherche à combattre les stéréotypes qui pèsent sur l'Industrie et à inciter les filles et jeunes femmes à envisager des carrières scientifiques et technologiques. Pour cela, rien ne vaut le témoignage direct de femmes qui travaillent dans des entreprises de ces secteurs, comme Teréga. En tant que Marraines, nous pouvons leur affirmer que ces métiers sont accessibles aux femmes. La preuve : nous occupons ces postes !

Comment s'organisent les interventions ?

AM : Via son site internet, l’association initie des évènements pour mettre en lien les établissements scolaires et les Marraines en entreprises. Lors de Elles bougent pour l’orientation, par exemple, les établissements indiquent les forums métiers qu'ils organisent, et les Marraines peuvent s'inscrire pour aller y témoigner. Nous présentons nos parcours d'études et professionnels, notre métier actuel, et nous avons ensuite un temps d'échange avec les étudiantes. Il y a aussi des actions dans le cadre de la Semaine du numérique ou de la Semaine de l'industrie. Ce sont alors les entreprises qui font des propositions et les établissements scolaires qui s'inscrivent pour y participer. Teréga a ainsi déjà organisé des rencontres avec des ingénieures du numérique. Dans le même cadre, j'organise depuis deux ans - avec Coralie Dupeyron, ma partenaire du service RH pour cet évènement - une journée que nous avons appelée "Elles bougent sur nos chantiers" : nous allons sur les chantiers, à la rencontre de femmes ingénieures procédés, sécurité industrielle ou cheffes de projets. Je me souviens particulièrement de la toute première édition, en novembre 2022, où nous avions eu des retours très positifs des filles et de leurs professeurs. En 2023 nous avons aussi eu l'opportunité de co-organiser cette journée avec notre prestataire, le bureau d'études Evolutec Ingénierie : leurs ingénieures ont présenté leurs métiers et nous avons ensuite été sur le terrain, voir la mise en œuvre de projets sur lesquels elles travaillaient. 

D'après vous, quels sont les principaux messages à faire passer aux filles et jeunes femmes ?

AM : Avant tout, je pense qu'elles ont besoin d'entendre qu'elles peuvent trouver leur place au sein d'entreprises industrielles, avoir un métier passionnant et en même temps s'épanouir en tant que femmes. Il faut qu'elles voient des exemples de cela, qu'elles aient la conviction que c'est possible, et même que c'est normal. 

Quels sont les conseils que vous donnez à celles qui hésitent à se lancer dans de telles carrières ?

AM : Ne vous mettez pas de barrières toutes seules ! Les filles se posent souvent beaucoup plus de questions que les garçons quand il s'agit de choisir une orientation ou de postuler quelque-part. Elles se demandent comment elles vont s'intégrer à des équipes masculines, comment se passeront les interactions, comment négocier leurs salaires. Elles doutent aussi davantage de leurs propres capacités. Je leur rappelle qu'elles ne sont pas supposées tout savoir dès la fin de leurs études et que de toute façon aujourd'hui on change plusieurs fois d'emploi dans sa vie et on se forme en permanence. Alors je leur conseille d'oser, de pousser la porte si elles en ont envie, même si elles ne cochent pas 100% des cases d'un poste ! Les garçons se posent moins de questions.

Chiffres-clés Teréga

94

Index d'égalité professionnelle au sein du Groupe en 2023

28 %

de femmes dans les effectifs en 2023

30 %

de femmes managers en 2023

16 %

de femmes sur des métiers techniques et technologiques de la transition énergétique

5

membres du COMEX, en 2024, sont des femmes sur 13 au total